Un gros sanglot m’agite toute entiere a la lecture de tes mots. Je ne sais pas si il a commence par sortir des yeux ou rentrer par les pieds. Et puis il repart de moi dans l’air, dans la terre, dans la seve des pins ou dans l’ocean.
Tu sais c’est pas si affreux la solitude. Il ne faut pas s’en inquieter, d’abord observer ce sentiment, t’approcher un peu circonspecte, avec curiosite. Et commencer a vous apprivoiser, toi et ton renard. De multiples façons, tu as deja dompte des betes sauvages. Sache bien te souvenir que tout ce travail nous est vital, a nous-autres, meme si nous sommes loin, et qu’on fait le meme chacun de son cote. Les braves n’y echappent pas. Et parfois, quel bonheur de pouvoir nous retrouver, et se prendre dans les bras, dans les pattes, ou les nageoires, et meme danser ensemble! Ce bonheur, c’est le combustible. S’embrasser, alors que partout les forets s’embrasent. Il restera quoi?… le charbon.
Precurseur du diamant. Pour Theo et pour les autres.